Assemblée Générale 2023
Cher (e) adhérent (e),
Notre assemblée générale ordinaire se déroulera :
Le jeudi 20 avril 2023 à 17 heures
A la maison de la Vie Associative,
Terre Plein du Jeu de mail Dunkerque.
(près de la rue du 11 novembre 1918)
L’ordre du jour est fixé comme suit :
- Approbation du P.V. de l’ assemblée générale ordinaire 2022
- Rapports moral et financier 2022-Quitus aux dirigeants
- Orientations 2023/2024 et fixation de la cotisation
- Composition du conseil d’administration
- Candidatures
Un pot de l’amitié clôturera la séance.
La Présidente
Les documents de séance seront mis en ligne via l’onglet bleu à droite en haut de page. Les adhérents y accéderont grâce à un mot de passe.
Journée mondiale des droits des consommateurs
Depuis 1983, l’association internationale des consommateurs “Consumer International” célèbre la journée mondiale des droits des consommateurs le 15 mars.
Origine
Cette date marque celle à laquelle, en 1962, le président Kennedy, dans un discours historique au Congrès américain, a proclamé les quatre droits fondamentaux des consommateurs.
La Journée mondiale des droits des consommateurs est célébrée chaque année, à la même date, depuis 1983.
Elle est un moment privilégié pour sensibiliser la population aux bonnes pratiques en matière de consommation, mais aussi à leurs droits de consommateurs et leurs devoirs.
Concrètement, quels sont les droits des consommateurs
Dans son discours de 1962, le président Kennedy mentionnait
- Le droit à la sécurité : être protégé contre les produits, procédés de production et services dangereux pour la vie ou la santé.
- Le droit à l’information : obtenir les informations nécessaires pour faire un choix en connaissance de cause, et être protégé contre les publicités et étiquetages malhonnêtes ou mensongers.
- Le droit de choisir : avoir accès à une variété de produits et de services à des prix compétitifs, avec l’assurance d’une qualité satisfaisante.
- Le droit d’être entendu : être assuré que les intérêts du consommateur seront représentés dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques gouvernementales, ainsi que dans le développement des produits et services
Au fil des ans, La Fédération mondiale des consommateurs, Consumers International, qui regroupe plus de deux cent associations de consommateurs des quatre coins de la planète, a complété la liste de ce qui se présente maintenant comme une Charte des droits des consommateurs.
la liste des droits déclarés par Kennedy a été complétés avec :
- Le droit à la satisfaction des besoins essentiels : avoir accès aux biens et services essentiels de base : nourriture, vêtements, logement, soins de santé, éducation, services publics, eau et assainissement.
- Le droit à la réparation : obtenir un règlement équitable des plaintes justifiées, y compris une compensation pour information fausse ou trompeuse, biens défectueux ou services insatisfaisants.
- Le droit à l’éducation du consommateur : acquérir le savoir et les compétences nécessaires pour choisir les biens et services en confiance et en connaissance de cause, tout en étant conscient des droits fondamentaux.
- Le droit à un environnement sain : vivre et travailler dans un environnement qui ne menace pas le bien-être des générations présentes et futures.
Occasion pour sensibiliser le consommateur
Cette année, le thème de la Journée mondiale des droits des consommateur
« Autonomiser les consommateurs par une transition vers des énergies propres ».
Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de l’impact écologique et énergétique de leur consommation. On observe une volonté de devenir un consommateur durable.
Voici quelques points sur lesquels il est possible d’agir selon la DGCCRF :
- la rénovation énergétique du logement
- les solutions de mobilité moins énergivores et/ou moins polluantes
- la consommation énergétique de ses appareils électriques et/ou électroniques
- l’indice de réparabilité des produits
- l’information sur l’impact environnemental des produits (cf. labels)
- le recours aux produits reconditionnés, au marché de seconde main, d’occasion
UFC Que Choisir aux côtés du consommateur
En France, la « défense du consommateur » est relayée par plusieurs associations dont UFC-Que Choisir.
Notre ambition est d’assurer ce rôle, en totale indépendance et autonomie, par différents moyens :
La revue Que Choisir : enquêtes approfondies, résultats de tests comparatifs portant sur des produits ou services (rapport qualité/prix, coût/efficacité, innocuité, consommation d’énergie, etc). Les hors-séries abordent d’une manière plus approfondie tous les sujets ayant trait au budget du consommateur. Ces revues sont sans publicité et ne vivent que des recettes liées aux abonnements et aux ventes au numéro.
Le site Internet www.quechoisir.org offre également aux consommateurs, 24 h/24 h, des milliers d’articles, essais comparatifs et informations pratiques.
Les associations locales de l’UFC-Que Choisir accueillent chaque année des centaines de milliers de consommateurs. Elles traitent plus de 100 000 litiges de consommation tous les ans. Les missions des associations locales sont multiples : informer, conseiller, défendre l’intérêt des consommateurs individuels, et représenter l’UFC-Que Choisir dans les instances régionales.
La représentation des intérêts collectifs des consommateurs se fait par le biais des participations de l’UFC Que Choisir aux diverses instances sur le plan national et local, exemple Conseil national de la Consommation (CNC), Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa)…
La saisie des juridictions permet à l’UFC-Que Choisir de contribuer à l’édification d’un droit de la consommation plus protecteur des consommateurs.
Un groupe de pression vis-à-vis des pouvoirs économiques et publics. L’UFC-Que Choisir met tout en œuvre pour faire modifier la législation ou la réglementation dans un sens plus favorable aux consommateurs : campagnes d’information, auditions au Parlement, proposition d’amendements, sollicitation des ministères, interpellation des élus locaux, rappel de leurs obligations aux professionnels…
CONSULTEZ le dossier CONSOMMATION RESPONSABLE (Clic sur le lien ci-dessous)
Consommation responsable – Dossier – UFC-Que Choisir
Hausse des fraudes bancaires traitées dans les Associations Locales UFC Que Choisir
Les AL de l’UFC Que Choisir sont saisies pour un nombre croissant de litiges liés aux fraudes bancaires.
Dans les Hauts de France, une hausse de 28 %, entre 2021 et 2022, est constatée.
Dans notre AL de Dunkerque, c’est une fraude tous les mois, au minimum, qui nous est communiquée.
Les banques ont intensifié leur communication sur les risques et les bons réflexes à adopter. Elles rechignent à rembourser leurs clients victimes d’arnaque.
De leur côté, les pirates informatiques sont de plus en plus forts et utilisent des techniques de plus en plus sophistiquées.
Cliquez ici pour lire la suite de l’article dans la Voix du Nord
Rappel ci-dessous des publications à votre disposition.
Articles : UFC-Que Choisir vous met en garde
- Excellent article sur les différentes techniques de fraudes
Fraudes bancaires – Comment se prémunir, comment réagir – Conseils – UFC-Que Choisir
Phishing, arnaque au faux conseiller bancaire, au faux support technique, au faux virement, au faux RIB… Les tentatives de fraude bancaire se sont multipliées ces dernières années et peuvent coûter très cher à leurs victimes. Nos conseils pour les reconnaître et réagir au plus vite et au mieux. - Pas inutile, sans doute, de relire également : Carte bancaire, les 10 règles de sécurité
Outils : UFC-Que Choisir vous aide à défendre vos droits
- Un module d’aide à la décision pour savoir quelle conduite tenir en cas de fraude à la carte bancaire
- 2 lettres types de réclamation : « Fraude à la carte bancaire – Contestation de l’utilisation d’un code 3D Secure » et « Fraude à la carte bancaire – Demande de remboursement »
- Une adresse pour nous signaler les refus de remboursement de fraude : fraudebancaire@quechoisir.org
TRIMESTRE ANTI INFLATION : l’UFC Que Choisir n’est pas convaincue !
Alors que le ministre de l’économie, M. Bruno Le Maire, se félicite de l’accord avec la Grande Distribution, l’UFC Que Choisir maintient sa demande de mettre fin à la marge minimale garantie de 10 % sur les produits de premier prix (1).
Des mesures attendues face à l’augmentation des prix
L’inflation a atteint 14,5% sur un an en février selon l’Insee. Une nouvelle hausse de 10% est prévue d’ici la fin 2023.
Le panier de courses, avec 37 produits du quotidien, constitué par Franceinfo pour observer les variations de prix, a ainsi augmenté de 16,58 %.
C’est dans ce contexte qu’est lancée une opération spéciale, pour lutter contre l’envolée des prix qui pèse de plus en plus sur les ménages, baptisée « trimestre anti inflation ».
Le Panier anti inflation est mort, vive le « trimestre anti inflation »
Le ministère de l’Economie avait tenté d’imposer un panier commun anti inflation aux grandes enseignes alimentaires.
Il devait être accessible à tous les consommateurs, contenir une cinquantaine de produits du quotidien qui correspondraient aux besoins d’une famille avec enfants (cinq grandes catégories : hygiène, propreté, frais, surgelé et épicerie). Son but était, à l’origine, de préserver (en partie) le pouvoir d’achat des Français.
La ministre déléguée au commerce, Olivia Grégoire, souhaitait « un panier de qualité, avec un véritable intérêt pour la santé ». De son côté, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, parlait « d’une liste de produits à prix cassés » !
Mais, l’exécutif a peiné à constituer ce panier, trop complexe à mettre en œuvre, suspecté de briser les règles de la concurrence. De plus, les producteurs, les industriels et les enseignes de la grande distribution s’inquiétaient des effets d’un tel dispositif sur « la correcte rémunération des maillons de la chaîne alimentaire ».
Bruno Le Maire a donc annoncé, hier, « le lancement d’un « trimestre anti inflation », fruit d’un accord avec les enseignes
Les enseignes participant au « trimestre anti inflation »
Certains acteurs de la grande distribution disent vouloir garantir les prix les plus bas possibles sur certains produits de grande consommation durant trois mois.
Ainsi, entre le 15 mars et le 15 juin, ils proposeront des paniers de produits alimentaires et non-alimentaires sous la forme de leur choix.
Ces rabais exceptionnels seront appliqués sur des produits de marque distributeur. Ceux-ci, propriétés des enseignes, n’entrent pas dans le cadre des négociations annuelles avec les industriels. Les enseignes sont plus libres de rogner sur leurs marges.
Les produits concernés pourront varier d’une région à l’autre. Ils seront identifiables grâce à un logo tricolore « trimestre anti-inflation ».
Voici, pour s’y retrouver, une infographie synthétique, réalisée par France Bleue.
Cliquer sur l’image pour l’agrandir
Correctif : Pour Système U, le panier de 150 produits à prix coûtant +10% de marge obligatoire selon la loi pour l’alimentaire (1).
Leclerc n’a pas participé à la réunion au ministère. À la place, Michel Édouard Leclerc, le patron des Centres Leclerc a décidé de relancer une campagne de communication avec des comparaisons de prix par enseigne plus complète et régulière. En 2022, Leclerc avait déjà mis en place une opération « bouclier anti-inflation » avec des tarifs réduits pour 230 produits du quotidien
Auchan et Cora, pourtant représentés, n’ont pas annoncé de projets spécifiques.
Pourquoi UFC Que Choisir dénonce des mesures insuffisantes ?
Olivier Andrault, chargé de mission alimentation, s’est exprimé dans plusieurs médias. Voici, résumées, ses différentes remarques :
- Le consommateur est privé de la capacité à comparer les produits.
- Aucune garantie de marge minimale ni de stabilité des prix dans le temps.
- Pas de définition réglementaire de ce qu’est le prix « le plus bas possible ». Ainsi, le produit peut être monté en épingle alors qu’il était déjà vendu aux mêmes conditions tarifaires.
- Les engagements des différentes enseignes de la grande distribution sont basés sur le seul volontariat, et chacun pourra faire ce qu’il veut.
- Le logo tricolore « trimestre anti-inflation » apposé revient à « labelliser » les produits concernés par le gouvernement. Ce dernier donne ainsi « son approbation officielle à un cahier des charges vide » !
- Demande au gouvernement : Mettre fin à cette marge minimale garantie (1). Ce serait immédiatement la possibilité de voir les prix et les marges baisser à hauteur de 10 % non pas sur quelques centaines de produits, mais sur des milliers.
LIRE SUR CE SUJET « Relèvement du seuil de revente à perte Halte au braquage du pouvoir d’achat des consommateurs ! »
Un trimestre et après ?
Les négociations commerciales, avec les grands industriels, devraient reprendre. L’espoir est que la baisse des prix de gros, a priori observée sur les marchés, puisse se traduire aussi en rayons. Ce qui n’est pas encore le cas pour les produits de consommation courante.
Bruno Le Maire envisage la création d’un nouveau chèque alimentaire destiné aux plus « plus modestes ». Il « se fera sur une base territoriale, sans doute le département, de façon à être au plus près des consommateurs ». Son expérimentation serait lancée prochainement.
« C’est évidemment souhaitable », a considéré Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à UFC Que Choisir, « on sait bien que c’est la frange de la population qui est la plus impactée par ces hausses tarifaires. Maintenant, la question c’est ‘qu’est-ce qu’on fait pour le reste des consommateurs ?’
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(1) Depuis 2019, la Loi Egalim, qui vise une plus juste rémunération des producteur, a aussi eu pour effet de faire bénéficier, la grande distribution, d’une marge minimale garantie de 10 % sur les produits alimentaires et notamment sur les produits de premier prix qui impacte le plus les ménages les plus modestes [Voir infographie explicative].