Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD) une action sur Dunkerque
Chaque année, lors de la dernière semaine de novembre, la SERD vise à promouvoir des pratiques écoresponsables qui vont dans le sens de la prévention des déchets.
Du 18 au 26 novembre 2023
nous sommes tous invités à agir afin de lutter contre
le gaspillage et le réchauffement climatique.
Produire et consommer de façon plus durable
Nous achetons beaucoup d’objets, et nous les gardons de moins en moins longtemps. Pour les fabriquer, il faut exploiter des matières premières et des ressources qui se raréfient. Les déchets générés sont nombreux et ne sont pas tous recyclables et lorsque c’est le cas, pas indéfiniment. La pollution de notre environnement (air, sols, eau, climat) est majeure.
Aujourd’hui il est possible et nécessaire de changer de modèle, en limitant notre consommation, en utilisant le moins de ressources possible, en réutilisant et recyclant ce qui peut l’être, en ne produisant plus pour jeter rapidement… On passe ainsi à une économie « circulaire ».
En 2020, selon Eurostat, chaque Français a produit 496 kg de déchets ménagers.
La gestion des déchets, qu’ils soient produits par les ménages, les artisans, les commerçants, les entreprises, le monde agricole ou les collectivités territoriales, représente des enjeux majeurs tant au regard des impacts environnementaux et sanitaires que de la nécessité de diminuer le nombre d’installations de traitement et préserver les ressources.
Cela implique d’être vigilant lors des achats et de prolonger au maximum la durée de vie des objets, grâce à la réutilisation, le réemploi, la réparation.
Des animations sont organisées, à travers la France, pour sensibiliser au fait de :
- mieux consommer
- mieux produire
- prolonger de la durée de vie des produits
- jeter moins
L’association « Les Chrysalides » à Dunkerque propose une collecte sur les articles de Noël
Contribuez à moins impacter nos ressources : redonnez une seconde vie à vos objets
lors du futur marché 100% gratuit des Chrysalides
qui aura lieu le 2 décembre 2023
en Basse Ville (49 rue de la paix – 59140 Dunkerque) de 14h à 18h en présence du père noël.
Vous pouvez déposer vos articles (jeux , sapins, boules, accessoires, jouets …)
dans les maisons de quartier suivantes :
Banc Vert, Basse Ville, Carré de la Vieille, Glacis, Pasteur, Tente Verte, Timonerie, Albeck à Grande Synthe, Centre socioculturel l’Estran, Dklic pour l’Emploi et au siège de Entreprendre Ensemble.
ALLER PLUS LOIN sur le thème de la réduction des déchets…
Aggravation de l’accès aux soins : L’UFC-Que Choisir attaque l’État pour inaction
L’UFC-Que Choisir a lancé, mardi matin, sa campagne sur la fracture sanitaire. Elle dépose un recours contre l’État pour inaction auprès du Conseil d’État.
L’UFC-Que Choisir rend publics les chiffres de la désertification médicale qui frappe notre département, révélée par l’actualisation de la carte de la fracture sanitaire. Face à l’inaction coupable du gouvernement, notre fédération l’attaque aujourd’hui devant le Conseil d’État. L’UFC-Que Choisir de Dunkerque soutient cette démarche et invite les habitants de notre département à la soutenir en signant et à partageant massivement la pétition « Accès soins – J’accuse l’État » dans le cadre de la campagne #MaSanteNattendPlus.
L’ accès territorial aux soins dans notre département.
L’accès géographique à la médecine de ville est parfois dégradé dans le Nord. Notre analyse montre en effet que 8,1% des habitants du département résident dans un désert médical[1] pour l’ophtalmologie, et que 9,1 % des femmes et 25,4 % des enfants qui y habitent sont respectivement dans un désert médical gynécologique et pédiatrique.
Bien que les déserts médicaux soient moins répandus pour les généralistes, la situation reste tout de même préoccupante pour 6,3 % (163 300) des usagers du département qui ont d’importantes difficultés[2] pour accéder à ce pilier du parcours de soins.
Avec la dimension économique, les déserts médicaux s’étendent dramatiquement
En combinant la dimension géographique et financière de l’accès aux soins, c’est-à-dire en prenant en compte l’accès à des médecins ne pratiquant pas de dépassements d’honoraires, la situation se détériore très fortement en ce qui concerne l’accès aux spécialistes. Les déserts médicaux se retrouvent alors aussi bien dans les zones urbaines que les zones rurales de notre département.
Dans le Nord, ce sont ainsi 72 % des femmes qui résident dans un désert médical pour les gynécologues, 81,8 % des enfants qui sont dans un désert médical pour les pédiatres, et 46,8 % des personnes qui vivent dans une commune ou trouver un ophtalmologue respectant le tarif de la sécurité sociale relève de la gageure.
Obtenir un rendez-vous médical est souvent impossible
Pour illustrer les conséquences concrètes des difficultés d’accès aux soins, les bénévoles des associations locales de l’UFC-Que Choisir, dont ceux des associations locales des Hauts de France, ont contacté anonymement 2 642 médecins généralistes présents dans 70 départements pour savoir s’ils acceptaient de les suivre en tant que médecin traitant.
Alors qu’au niveau du pays dans 51,5 % des cas les médecins ont refusé la demande de nos bénévoles, à l’échelle de notre région ce pourcentage se monte à 62 %, un chiffre en hausse par rapport à une enquête identique que nous avions réalisée il y a 4 ans (59 %). En ce qui concerne spécifiquement notre département, 54 % des généralistes contactés nous ont indiqué qu’ils ne prenaient plus de patient.
Également, 761 ophtalmologues présents dans 65 départements ont été contactés afin de leur demander s’il était possible d’obtenir un rendez-vous pour une visite de contrôle, en tant que nouveau patient. Dans 34 % des cas, les professionnels interrogés dans notre région ont refusé de planifier un rendez-vous (contre 28 % à l’échelle nationale).
Quant aux délais d’attente constatés quand il est possible d’avoir un rendez-vous, ils sont extrêmement importants : dans notre région dans 57 % des cas il faut attendre entre 1 et 3 mois, et dans 21 % des cas les délais sont supérieurs à 3 mois.
Avec la campagne #MaSanteNattendPlus, notre association mobilise les consommateurs nordistes
Devant l’urgence à mettre fin aux inégalités territoriales sur l’accès aux soins et refusant d’assister plus longtemps à l’immobilisme du gouvernement qui refuse de prendre les mesures courageuses de nature à résorber la fracture sanitaire (régulation de l’installation des médecins et fin des dépassements d’honoraires incontrôlés), la fédération UFC-Que Choisir dépose ce jour un recours devant le Conseil d’État pour que la plus haute autorité administrative du pays constate et sanctionne l’inaction du gouvernement, mais également qu’elle l’enjoigne à prendre sans délai les mesures courageuses permettant de résorber la fracture sanitaire.
L’UFC-Que Choisir Lille Métropole soutient ce recours et appelle l’ensemble des habitants du Nord à en faire autant en signant et partageant massivement la pétition nationale « Accès soins – J’accuse l’État ».
Nous invitons également les habitants du département à consulter la carte interactive gratuite sur l’état de l’accès aux soins dans leurs communes.
[1] 62 Un désert médical est caractérisé ici par une accessibilité médicale au moins 60 % inférieure à la moyenne nationale.
[2] Un accès difficile est caractérisé ici par une accessibilité médicale au moins 30 % inférieure à la moyenne nationale.
Glyphosate : vote crucial à Bruxelles le 16 novembre
À l’approche du vote crucial à Bruxelles, l’UFC-Que Choisir de Dunkerque appelle à l’interdiction du Glyphosate dans toute l’Union européenne
Alors que le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé dès 2015 le glyphosate comme cancérogène probable et que l’INSERM alerte également sur l’impact sanitaire désastreux de celui-ci, la Commission européenne appelle néanmoins à la ré autorisation de son utilisation pour… 10 ans. Face au vote crucial qui se profile à Bruxelles pour statuer sur l’avenir de cet herbicide, l’UFC-Que Choisir de Dunkerque appelle les décideurs à entendre la société civile et à s’opposer à ce renouvellement.
Bien que cette substance présente dans le Roundup (Monsanto/Bayer), pesticide le plus vendu au monde, a reçu cet été le feu vert de l’EFSA, autorité européenne de sécurité des aliments, cet avis ne saurait être considéré comme reposant sur de solides bases scientifiques. Au-delà de la prise en considération « d’études » directement financées par les professionnels, l’autorité semble avoir laissé de côté toute une série d’analyses scientifiques prouvant la dangerosité de l’herbicide. Si elle a été démontrée à de multiples reprises, notamment pour les utilisateurs tels que les agriculteurs et les jardiniers, une récente étude américaine[1] particulièrement inquiétante a relevé, pour la population générale, un risque accru de dégâts neurologiques (Alzheimer, Parkinson ou sclérose en plaque) en cas de forte exposition via l’alimentation.
Alors qu’Emmanuel Macron s’était engagé à sortir du glyphosate en France « au plus tard » début 2021, force est de constater qu’il n’a pas tenu sa promesse. Si la France s’était fermement opposée au renouvellement de l’autorisation en 2017, elle s’est simplement abstenue il y a quelques semaines lors du premier vote européen. Une opportunité historique de rectifier le tir s’offre à nos décideurs et aux autres Etats membres, qui se réuniront à nouveau le 16 novembre prochain. Les consommateurs français n’accepteront pas une nouvelle volte-face du Président de la République.
Sur la base des alertes scientifiques, et rappelant le principe de précaution, la société civile, dont l’UFC-Que Choisir, s’est mobilisée dès 2021 contre une telle ré autorisation. La pétition que nous avions lancée avec d’autres ONG demandant l’interdiction européenne du glyphosate a été signée par plus de 600 000 Français !
Au nom de la protection de la santé des consommateurs et de l’environnement, l’UFC-Que Choisir de Dunkerque appelle la France à voter contre le renouvellement de l’autorisation de cette substance dangereuse.
Dans cette optique, et parce qu’ils portent la voix des Français, l’Association locale saisit :
- Les parlementaires de notre département pour qu’ils pressent le Gouvernement de tenir compte de la volonté claire des Français et de la société civile de ne pas réautoriser le glyphosate[2] et s’y oppose fermement
- Les eurodéputés français pour qu’ils s’opposent à tout projet de renouvellement et envoient ainsi à la Commission un signal politique fort en amont du vote des Etats membres.
[1] Association between urinary glyphosate levels and serum neurofilament light chain in a representative sample of US adults: NHANES 2013–2014 – An-Ming Yang, Pei-Lun Chu, ChiKang Wang & Chien-Yu Lin – Journal of Exposure Science & Environmental Epidemiology – Septembre 2023.
[2] 70% des Français sont en faveur de l’interdiction de ce dangereux herbicide, sondage IFOP, https://www.generations-futures.fr/actualites/sondage-pesticides/